Ce matin, je suis tombée sur le genre d’article qui me donne des envies, plein d’idées, beaucoup de motivation et encore plus d’optimisme (et pourtant, je suis déjà bien dosée en la matière 🙂 ). En somme, un post qui me correspond et respire ce à quoi j’aspire.
Ce fameux billet d’Erika Batista (en anglais), membre de The Family, m’a donné un sacré coup de boost à me faire prendre une décision radicale. Ça peut sonner dur et agressif mais il s’agit simplement de ma façon de penser alors fuck it, ce n’est pas un emploi que je cherche, mais la réalisation d’un objectif professionnel concret. (NB : l’article d’Erika a disparu de la toile… Pardonnez-moi de ne pouvoir vous le faire partager! 🙁 )
A l’occasion de ce nouvel article, j’ouvre une nouvelle rubrique que je nomme « Entrepreneuriat ». De cette façon, j’y glisserai mes articles sur cette thématique.
Sommaire
Startup, je t’aime
En voilà une déclaration qui pourra vous sembler bizarroïde mais pour moi, elle est pleine de sens. En ce 17 mars 2014, je profite encore de mes 26 ans. Il me reste beaucoup de choses à vivre, à apprendre, à découvrir…
Ceci dit, si je regarde un peu en arrière, j’ai vécu quelques expériences qui me permettent aujourd’hui de savoir exactement ce dont j’ai besoin et envie pour m’épanouir.
J’ai tendance à me lasser rapidement et à être friande de nouveaux défis ; je sais que cela implique de prendre des risques, plus ou moins importants, mais voilà ce qui me fait vibrer et aimer la vie !
Alors oui, je déclare mon amour à une startup et pourtant, elle n’a pas (encore) de nom. Elle existe peut-être, ou pas, mais qu’est-ce que je l’aime !
Au-delà d’une appellation anglophone, elle représente la dimension professionnelle que j’ai envie d’ajouter à mon quotidien pour un tas de raisons mais particulièrement parce qu’elle permet véritablement de mettre ma personnalité au profit d’une aventure (humaine et professionnelle) pour atteindre (voire surpasser) des objectifs concrets.
Je rêve de bosser dans un univers qui me passionne, entourée d’une équipe passionnée et passionnante, en ayant pour principal boosteur de motivation : la passion. 🙂
Et moi dans tout ça ?
Cela fait environ 9 mois que je suis rentrée en France et vous n’imaginez pas le nombre d’idées qui m’ont traversé l’esprit pour au final changer d’avis constamment jusqu’à prendre enfin cette décision.
Malgré que je sois quelqu’un de très organisé, je n’aime pas mener une vie trop bien rangée. J’ai encore soif d’aventure et je n’ai pas envie de m’enfermer dans une boîte qui enfermera aussi mes idées et mes envies… J’ai une approche de la vie qui ne rentre pas dans les lignes dictées par notre chère et tendre société mais ça me plaît ainsi :
Think outside the box.
Pourquoi j’hésite à rester en France ?
Et BAM, le sous-titre qui vient contredire mes précédents articles. Enfin, on sait tous qu’il n’y a que les cons qui ne changent pas mais en dehors de cet adage, j’y vois plutôt un enchaînement de remises en question qui me permettent d’avancer doucement mais surement vers le but que j’ai envie d’atteindre et je sais que je vais y arriver.
Si j’en crois les derniers épisodes de ma petite vie, j’ai besoin de participer à une aventure qui ait du sens mais surtout qui me passionne et me donne envie d’aller encore et toujours plus loin. En d’autres termes, j’ai envie de prendre des risques.
J’ai toujours aimé l’univers de la startup mais parfois, il faut un petit coup de pied au popotin pour se dire que ce n’est pas réservé qu’aux autres alors je m’y intéresse de plus en plus sérieusement.
Finalement, j’ai peut-être mal défini mon sous-titre parce qu’au fond de moi, j’ose espérer qu’il existe en France des startups et des personnes bourrées d’idées, créatives comme j’ai pu en rencontrer en Asie. On verra mais je reste convaincue que l’entourage est extrêmement important pour pouvoir avancer.
L’idée de créer ma propre startup n’est pas exclue mais je préfère d’abord apprendre et m’informer avant de me lancer moi-même. J’ai toujours des idées qui me viennent à l’esprit mais je me contente de les lister (à défaut de pouvoir les partager) et on verra pour la suite.
Bref, depuis mes 9 mois en France, j’ai encore mes affaires dans une valise telle une vraie nomade alors peut-être que ce n’est pas pour rien et que le moment de mettre le cap vers une autre destination va pointer le bout de son nez ? Si c’est pour une startup adventure, alors j’embarque illico presto.
Je repense à une conversation avec une amie. Cette dernière me disait que je devais faire attention à respecter les codes et prendre conscience de la réalité du marché du travail mais bien qu’elle ait raison, je ne peux malheureusement pas participer à l’entretien de cette façon de penser et d’agir qui, selon moi, est vouée à l’échec depuis des lustres…
J’ai rédigé pas moins d’une quarantaine de lettres de motivation (en français et en anglais), modifié et arrangé mes CV (.doc, .pdf et en ligne) en prenant soin de les personnaliser pour finalement recevoir moins d’un quart des réponses espérées (en mettant de côté les messages automatiques).
Bref, la lettre de motivation ne devrait même plus exister quand on a les moyens de se rencontrer ou d’échanger via Skype, Hangout et autres apps.
Startup 1 – 0 Entreprise à l’ancienne
Pour faire simple, je vais prendre un exemple concret qui me concerne directement.
Je contacte 2 startups que nous appellerons A et B. Chacune d’elle se trouve à un stade différent de son évolution. A est pas mal avancée tandis que B est en phase de lancement mais les domaines me correspondent et me laissent penser que je pourrais m’y épanouir.
Finalement, il aura suffit d’un seul élément pour conforter mon admiration et mon intérêt pour une startup plutôt que l’autre. L’équipe A semblait correspondre au type d’aventure de mes rêves mais finalement, j’ai vite déchanté lorsqu’elle s’est rangée dans la case des entreprises quelconques restées au stade des questions merdiques et insignifiantes sensées correspondre à des indicateurs de tri pour recruter de nouveaux employés.
Selon moi, une startup ne fonctionne pas par email quand il s’agit de découvrir un éventuel candidat et encore moins quand elle peut le rencontrer IRL. Au passage, après avoir répondu à ces fameuses questions, la personne n’a même pas accusé réception de mon email alors je n’ose même pas imaginer la façon dont sont traités les membres de l’équipe …
Et la startup B dans tout ça ? Eh bien c’est l’opposé de la A, forcément !
Avec B, exit les questions à la noix et les emails sans réponse. On s’échange quelques messages, on fixe un RDV et on se rencontre autour d’un café pour discuter concrètement et rentrer dans le vif du sujet sans se poser des questions bidons et inutiles. Au moins, les choses sont claires des deux côtés et ça passe ou ça casse mais avec des éléments concrets en mains.
En résumé, il faut se méfier des apparences et de l’eau qui dort. Ce n’est pas nouveau mais avec ces deux situations, je ne peux pas continuer à me ranger dans la case des « chercheurs d’emploi » ni me fatiguer à rédiger des lettres de motivation sincères et personnalisées pour au final rester sans réponse.
Outre le fait que ce soit très dévalorisant, ça ne me correspond vraiment pas. J’ai trop d’idées, de motivation et d’ambition pour me laisser mourir dans une entreprise qui me verra comme un matricule parmi d’autres (à condition qu’elle commence déjà par répondre à ma candidature)… Ça, c’est dit.
Alors maintenant, je fais quoi ?
J’ai toujours aimé les nouvelles aventures, les challenges, que les choses bougent et que les jours ne se ressemblent pas alors je ne vais pas faire de teasing mais en gros, je préfère gérer mes petites affaires sans trop en dire et vous serez bien au courant le moment venu.
En attendant, vous allez très certainement me voir de plus en plus tweeter à propos de l’univers entrepreneurial mais au moins, vous savez pourquoi.
Merci d’avoir lu jusqu’au bout et j’espère que vous me suivrez encore malgré l’élargissement de la ligne éditoriale de mon blog 🙂 !
A bientôt !
Bravo pour cette nouvelle rubrique, ce bel article et ce nouveau virage professionnel. J’espère que tu trouveras la start-up qui te correspond, même s’il faut être honnête, la France n’est pas une terre de start-up, le challenge est donc relevé, mais néanmoins accessible 🙂
Merci Cédric 🙂 .
La France ne semble pas être LE pays propice aux startups mais la semaine dernière j’ai rencontré un entrepreneur qui semble convaincu du contraire et je suis persuadée que notre pays réserve de belles surprises (sauf qu’elles s’exportent, c’est vrai …). Maintenant, s’il faut que je reprenne mon sac à dos pour aller voir ailleurs, alors même pas peur 🙂 !
Bravo pour cette décision, et cette énergie débordante. La France regorge de talents et d’opportunités et je suis sûre que tu vas réussir ce challenge !
Et oui Cynthia, la France que veux-tu… Je te propose un autre adage « aide-toi et le ciel t’aidera » donc ici créé ton emploi et l’emploi viendra.
Bonne route.
#cheers
C’est vrai qu’il y a du boulot concernant la mentalité française mais comme je l’ai dit, je reste convaincue qu’il existe des exceptions (bien qu’elles soient encore minoritaires).
Merci Julien 😉 !
Super, j’ai hâte de suivre tes nouvelles aventures, j’espère que tu auras toujours du temps pour te goût-gueuler quand même! 😛
Haha merci Samuel! 🙂
C’est chouette de lire des billets motivés et motivants.
Il y a plein de projets intéressants en France, mais ici ou ailleurs le plus important est de t’écouter.
Si tu sens que la friction est trop grande dans ton environnement, tu trouveras des opportunités autre part. Ayant été un grand nomade, je pense que c’est un atout.
Laurent Bourrelly a récemment publié : Compte Rendu #PokerSEO Round 2
Merci Laurent.
Aucun doute à propos des opportunités en France ou ailleurs mais finalement, c’est l’entourage et le cadre qui jouent un rôle super important pour avoir des idées (et surtout y croire), être motivée, concrétiser des projets, etc. Du coup, en ce moment, la France respire plutôt mal entre le marché du travail qui fait la gueule, les mentalités fermées et les gens pessimistes …
En fait, j’ai toujours plein d’idées mais dans un environnement qui stagne ou, pire encore, qui regarde en bas, alors j’ai beau avoir une joie de vivre incommensurable, ça ne semble pas suffire …
Je ne sais pas si je vais finir par rester ici ou me retrouver à l’étranger une nouvelle fois mais je vais bien finir par y arriver :-).
Hello, voila un article qui sonne dans ma tête comme un echo… j’ai plus de 10 ans d’expérience dans des entreprises et jusqu’à présent rien ne me convient, mon salut se trouve dans entrepreneuriat où je pourrai faire ce qui me chante et ce qui me plait. La seule contrainte étant de pouvoir en vivre…
La je suis pas loin de mon but, va falloir faire le grand saut pour ma part.
Bonne continuation !
Salut Julien,
Merci pour ton commentaire.
Alors bonne chance et tiens-nous au courant 🙂 !
A bientôt!
Un article qui respire la motivation et qui va enrichir la ligne éditoriale du blog. M’est avis que tu risques plus de gagner que de perdre des lecteurs 😉
Je dois t’avouer que ton billet est intéressant, je suis actuellement dans le même cas que toi, je suis plutôt du style à chercher un projet qui me motive réellement, je ne cherche pas d’emploi où me sentir en sécurité, je préfère largement l’aventure et la prise de risque. Je me suis lancé depuis peu dans la création de mon site perso (pour le moment il est en version 1.0 et pas complètement fini), puis par la suite je compte mettre en place un blog sur la thématique du voyage (bien sûr à coup de liens depuis mon site perso dont le SEO aura été bien travaillé) pour faire un petit tour du monde et réaliser des projets web en même temps à travers le monde.
Ton article me donne un coup de motivation par la même occasion, je te souhaite vraiment bonne chance pour tes projets!
Merci à toi, à bientôt!
Salut Stephane!
Merci beaucoup pour ton commentaire et tes encouragements. Je te souhaite également tout le meilleur pour tes projets et si tu as besoin de tips pour l’Asie, j’y ai passé quelques temps donc n’hésite pas!
A bientôt! 🙂
Coucou !
On vit aujourd’hui dans un pays où le nombre de petites entreprises a pu se développer grâce au système auto-entrepreneur. Pour ce qui me concerne, c’est justement ce statut et la relative simplicité de gestion qui m’ont permis de travailler seul, sans pour autant avoir une idée de génie façon startup. Moi c’est plutôt l’envie d’indépendance et certainement la prétention de pouvoir faire les choses par moi-même plutôt que d’avoir des comptes à rendre à des gens pour lesquelles je n’avais pas de considération et qui, de surcroit, me donnaient l’impression qu’avec eux, j’allais régresser au lieu de progresser dans le sens où j’avais envie.
Certes ce statut est bancal pour certains côtés, il est plus dans le viseur du gouvernement actuel, notamment pour avoir été mis en place par le précédent (je dis cela sans avoir d’affection ni pour l’un ni pour l’autre) et risque de perdre des plumes dans les mois à venir, il n’empêche qu’il m’a ouvert les portes de cette indépendance professionnelle (toute relative, si on considère le boulot que j’ai eu par le biais de mon bienfaiteur), et depuis je vis pleinement mon rôle de netlinker, mon rôle de mari et mon rôle de papa de la façon la plus sereine qui soit 🙂 Parce que dans tout cela, le Vince en tant que personne s’est aussi fait du bien, à son rythme (et je te dis cela depuis Marseille, donc tu imagines ^_^).
Pour revenir à toi, puisque c’est tout de même de toi qu’il s’agit, tu peux te rassurer et estimer que ta place est ici si tu le souhaites : la France n’est un si mauvais pays que ça 😀
Longue vie à tes idées, à tes envies, à cette rubrique et à ce blog, que j’ai de plus en plus de plaisir à lire ! Bravo pour cette bonne humeur qui transparaît à chaque publication 🙂
La France est donc un pays qui permet de réaliser ses envies, même si ce n’est pas le paradis. D’ailleurs est-ce vraiment le paradis pour les gens qui s’expatrient ? Je ne sais pas…
Vince a récemment publié : Haine-SEO
Re coucou cher Vince!
Merci encore pour ton commentaire.
Ça me fait bien plaisir d’en apprendre un peu plus sur toi (en dehors de nos échanges Tweetés ou commentés par ci par là 🙂 ). J’aime bien ta façon de présenter ton cas et ta vision des choses. Et oui, la France est quand même plutôt chouette, avec ses défauts et ses qualités, comme tout autre pays. En fait, faut voir quels sont nos intérêts pour trouver notre équilibre au bon endroit et au bon moment. Parce que finalement, en tout cas pour ma part, mes intérêts ne sont plus les mêmes qu’il y a 1 an et ils ne seront certainement plus les mêmes l’année prochaine … Qui sait ?!
Merci pour tes encouragements Vincent. *smiley qui rougit* Bah ouais, soyons honnêtes, ça fait toujours plaisir de se sentir soutenue!
Pour ce qui est du rapport expatriation/paradis, j’en ai parlé dans cet article : http://www.zetravelerz.com/2013/11/france-vs-expatriation-match-nul/ si ça t’intéresse :-).
A bientôt !
[…] […]
Cynthia,
Je viens de lire cet article suite à notre rencontre à ParisFounders. Tu ne pouvais pas mieux décrire ce que je ressens également, et ce dans un style impeccable. Bravo pour ce très bel article, et bonne chance dans tes projets!
En revanche, n’hésites pas à partager tes idées, ça t’aidera peut-être à faire le tri, et puis il faut l’avis des autres pour nourrir une idée et la transformer.
A bientôt!
Tanguy
Merci d’avoir pris le temps de lire Tanguy!
Je viens de relire l’article (avant de répondre à ton commentaire) et aujourd’hui, presque 2 ans après sa publication, il colle toujours à ma façon de voir les choses.
Ravie que ça te plaise et que tu puisses t’identifier dedans.
Pour ce qui est des idées, j’ai déjà fait un premier tri mais j’en ai constamment alors je les note mais je reste concentrée sur mon idée actuelle! 😉
On se revoit bientôt!