Pardonnez mon titre, je ne pouvais pas m’empêcher (ça fait un moment que j’ai envie de sortir cette bêtise de bali balo) mais rassurez-vous, ce voyage à Bali est loin, très loin d’avoir été balo !
La première fois que je suis allée à Bali, c’était en 2012, et oui, ça remonte ! À l’époque, je voyageais en couple, j’étais plus jeune (bah ouais, 5 ans de moins quand même) et c’était tout simplement différent.
Cette fois, j’y suis retournée un mois, seule, et sur un coup de tête en février/mars 2017. En clair, j’en avais marre d’être à Chiang Mai* et je n’avais pas envie de retourner tout de suite au Vietnam alors je me suis dit « tiens, et si j’allais à Bali ? »…
(*J’étais à Chiang Mai car je devais quitter le Vietnam à l’expiration de mon visa. Et puisque je ne suis pas dans une optique de voyage « découverte », ça m’arrangeait d’aller dans un endroit que je connaissais déjà avec l’option d’y revoir quelques copains.)
Bali : première partie
J’ai quitté Chiang Mai le 21 février et je suis arrivée à Denpasar le 22 (oui, par un de ces vols de merde avec une escale de merde en pleine nuit de merde – je sais, ça fait beaucoup de « merde » mais c’était vraiment un trip de merde qui en valait toutefois la peine).
En chemin aérien, j’étais super contente et impatiente de retourner à Bali pour plusieurs raisons. Déjà, j’allais y retrouver mon ami Seb, ensuite je savais que j’allais débarquer avec mes vieux repères en territoire connu et puis j’avais hâte de redécouvrir Bali 5 ans après ma première visite.
À l’aéroport de Denpasar, mon Seb avait bien préparé mon arrivée avec mon chauffeur (s’il vous plaît), Ketut (se prononce « kétoute »), qui m’attendait avec un panneau sur lequel étaient inscrits mes nom et prénom (avec de belles fautes d’orthographe haha). Première fois qu’on m’attend avec une pancarte comme ça ! J’ai un peu galéré pour le repérer ce cher Ketut parmi la quantité de chauffeurs guettant leurs passagers respectifs et en ayant les yeux pas vraiment en face des trous…
Bref, dès l’instant où j’ai rencontré Ketut, je me sentais super bien et super heureuse d’être de retour à Bali. Ce cher Monsieur m’a accueillie avec un grand sourire, il parlait timidement anglais mais suffisamment pour échanger quelques mots avec moi. L’air de rien, ce cher Ketut me glisse une question pour le moins indiscrète : « Sebastien is your friend or special friend ? » comprendre « Sébastien, c’est ton ami ou ton plan cul ? »… Intérieurement, sa question me faisait bien rire (et elle était plutôt flatteuse, enfin, en quelque sorte) mais c’est quand même osé comme question Monsieur ! Je ne lui en ai pas tenu rigueur et j’ai rapidement changé de sujet mais disons que ma présence chez lui pendant une semaine n’est pas passée dans les yeux d’aveugles parmi le voisinage… LOL.
Revenons-en au trajet de l’aéroport.
Sur la route, je lui demande de s’arrêter où je puisse retirer de l’argent. Après plusieurs tentatives me proposant des montants bien trop bas compte tenu des frais bancaires, je parviens à retirer 2 500 000 roupies indonésiennes – INR ( ± 175 EUR) et c’est d’ailleurs le montant maximum que j’ai pu retirer à chaque fois à Bali. Je ne vais pas vous faire le coup du « j’étais millionnaire » parce que cette sensation n’était pas nouvelle pour moi notamment au Vietnam où je l’étais aussi haha ! 🙂 Par contre, le gros bordel concernait les conversions… Au Vietnam, les billets sont également coupés en milliers alors je me plantais constamment avec les équivalences en dong vietnamien par rapport à la roupie indonésienne…
Sur la route, tout en discutant avec Ketut, j’observe la circulation aussi bordélique qu’elle l’était dans mes souvenirs, je re-réalise qu’on roule à gauche (contrairement au Vietnam où c’est à droite), je regarde les boutiques de surf défiler les unes après les autres, je remarque tous ces beaux garçons à scooter avec leurs planches de surf… (Ouais je sais, le gros cliché mais il n’empêche que c’est la vérité et que c’est franchement pas désagréable comme décor ! 😉 )
« Bref, je suis trop contente d’être à Bali ! » me dis-je intérieurement, et en plus il fait beau (à noter que c’était la saison des pluies mais que j’ai principalement eu un temps magnifique).
J’arrive devant chez Seb et je vois à sa tête qu’il n’a pas l’air super content alors que moi je n’ai pas lâché mon sourire depuis l’atterrissage (lol). Après les salutations et retrouvailles de base, je découvre son « petit » coin de paradis et la chambre qui sera mienne pendant une semaine dans sa villa qui semble sortie d’un magazine de décoration d’intérieur (je pèse mes mots). Ah c’qu’on se sent bien chez lui !
Je suis décalquée de mes vols (de merde 😉 ) mais on va quand même manger un morceau et je me réjouis de regoûter un mie goreng. Après ça, on va chercher mon scoot’ (parce que Seb ne fait pas les choses à moitié, il m’a même réservée un scooter pour que je sois indépendante pendant mon séjour à Bali). Trop top mon pote ! Bon, là, je dois reconnaître qu’après avoir roulé 3 mois à dos de ma petite moto chérie, ça m’a fait tout drôle de reconduire un scooter ! Quelle sensation étrange mais bon, je m’y suis rapidement habituée.
Le soir, on va dîner chez un ami de Seb avec d’autres Français et Balinais. L’ambiance est excellente, détendue, dans la bonne humeur et les éclats de rires. On fait connaissance, on se régale, on boit un peu, je découvre le kratom que nous buvons sous forme de thé au goût très amer et vraiment pas agréable (j’en grimace en y repensant). Les mecs me disent « vas-y, bois-le cul sec, t’inquiètes ! » et bien que je ne sois pas super rassurée de mélanger ça avec ma Bintang en plus de mon état de fatigue palpable, j’ai confiance en Seb alors je fais confiance aussi à ses potes et je m’exécute.
Y’a pas à dire, mon trip à Bali ne pouvait pas mieux commencer ! 🙂
Je vous laisse faire vos petites recherches sur internet pour en savoir plus sur le kratom mais en gros, c’est vendu sous forme de thé ventant un certain nombre de bienfaits tandis que ce serait plutôt une sorte de drogue… Bon, je ne sais pas si c’est la bonne compagnie, la soirée et/ou les bières mais en tout cas, je me sentais très bien et très joviale.
Pendant ma semaine chez Seb, je (re)découvre les environs de Kuta, Seminyak, Canggu (qui se prononce « tchangou » et pas « kangou »), Tanah Lot, etc. Je profite et me délecte de toute cette verdure, de toutes ces rizières, de toutes ces odeurs d’encens malgré l’omniprésence de déchets 🙁 … J’abrège un peu sur les découvertes car les photos parlent d’elles-mêmes.
Merci encore pour tout mon Seb ! 😉
Quelques infos et tarifs qui vous seront peut-être utiles :
- ATM et retrait d’argent : évitez de retirer de l’argent dans les distributeurs de billets isolés c’est-à-dire ceux qui ne sont pas directement rattachés à une banque. C’est une règle de base que j’essaye de suivre au maximum quand je suis à l’étranger car en cas de pépin, c’est quand même beaucoup plus pratique si le distributeur est rattaché à une banque qui est par dessus tout ouverte, en cas de besoin. Il semblerait aussi qu’il y ait pas mal d’arnaques de cartes bancaires à Bali alors ne soyez pas paranos mais plutôt prudents ! 😉
- Taxi aéroport Denpasar / North Kuta : normalement c’est autour de 200 000 roupies mais tout se négocie. Cependant, oubliez Uber à l’aéroport !
- Location de scooter à Bali : 50 000 roupies / ± 3,50 euros par jour.
- Carte SIM – opérateur local XL : 70 000 roupies / ± 4,90 euros incluant 5 GB de data – c’était parfait pour mon séjour d’un mois en sachant que je ne me connectais pas toujours à internet puisqu’il y avait globalement du wifi disponible partout.
- Tanah Lot : entrée + scooter = 60 000 + 2 000 roupies / ± 4,36 euros. Il est généralement recommandé d’y aller au coucher du soleil pour profiter de l’ambiance et y faire de jolies photos mais j’y suis allée dans l’après-midi et c’était blindé de visiteurs (forcément) donc je ne me suis pas éternisée.
- Tirta Gangga : 30 000 roupies / ± 2,10 euros + parking 1000 roupies / ± 0,07 euros. On vous donnera un ticket de parking en échange.
- Pura Pasar Agung : c’est un temple qui se trouve sur le volcan Mt. Agung. Vous pouvez accéder au temple à scooter mais faites super attention parce que le premier tiers de la route pour y accéder est vraiment merdique avec plein de gros camions qui balancent pas mal de poussière et des nids de poule assez nombreux. Ça monte pas mal et c’est assez abrupt alors pensez à redescendre avec de bons freins ! Pensez aussi à avoir de quoi vous couvrir pour visiter le temple (comme partout à Bali et en Asie en général), ne débarquez pas en tenue de plage ! Si vous avez un paréo, utilisez-le pour le porter comme un sarong autour de la taille (hommes et femmes). L’accès au temple n’est pas payant, en revanche, on vous demandera une donation une fois en haut donc mettez ce que vous voulez et pour les filles, interdiction d’accéder au temple si vous avez vos règles ! 😉 L’accès au temple se fait à pied; il faut monter quelques marches (faciles). Si vous avez un petit creux, vous trouverez de quoi grignoter et siroter sur le parking (vous tomberez certainement sur Marini Komang, une jeune Balinaise qui tient son stand de grignotage avec sa petite fille. Elle ne parle pas anglais mais je suis restée un bon moment avec elle et sa fille, à faire des jeux complètement stupides mais qui amusaient la petite 🙂 ).
J’ai encore plein d’autres choses à partager avec vous à propos de Bali mais ce sera à suivre… 😉
Ca donne envie tout ça 🙂
Haha faudra que tu lises les prochains articles car les rebondissements n’ont pas manqué… 🙂
oh cette photo du sommet, etait ce un petit detour en ciment, derriere le village de tegalalang…
il me semble reconnaitre car je voulais y acheter une parcelle
Bien vu, c’est tout à fait cet endroit ! 🙂